Spirit of Fire

Après plusieures heures passés dans les profondeurs du sub-espace, le petit appareil réapparu dans un système isolé de la Première Galaxie. Un rayon de soleil illumina la carlingue métallique de la vedette de reconnaissance, révélant sur la coque un faucon azur aux ailes déployés. Les propulseurs conventionnels s’allumèrent, et le frèle esquif se diriga vers l’unique planète habitable du secteur.

Quelques jours auparavant, une équipe chargé de tester une nouvelle batterie de senseurs avait détecté d’étranges signaux non identifié émis depuis un système de la bordure galactique, dans un secteur vierge de toute trace de civilisation, et sans qu’aucune source de perturbation intense naturelle ne soit détectée, trou noir ou étoile à neutrons. Et c’est ainsi qu’une unité de reconnaissance avancée avait été dépéché pour explorer la source de ses émissions.

Le pilote fit délicatement ralentir son appareil à l’approche de la planète. La vue était stupéfiante : l’orbite de l’astre, une planète ravagée, était jonchée d’épaves. Tout autours d’eux des débris de tailles diverses flottaient, des débris d’un type étrange. La vedette s’approcha d’une épave, et la scanna. La structure massive du vaisseau, aux formes géométriques grandioses et complexes, était parcouru d’étranges circuits bleuté, qui irradiaient encore une faible lueur, confirmant la détection d’une signature proche de celle d’une photopile. Le vaste vaisseau, long de plus de deux kilomètre, était lourdement endommagé sur une vaste partie de son flanc, comme si il avait été percuté. Plusieurs épaves différentes furent ainsi analysées, dont certaines dépassaient largement en taille un classe Garhios standard, la plupart portant les traces de violents impacts, certains ayant encore des restes d’autres navires encastrés dans la coque. Après une sortie dans l’espace, et le prélèvement de plusieurs échantillons, la dizaine d’explorateurs n’avait plus de doute sur l’ampleur de leur découverte, ces épaves étaient bel et bien le reste d’une escadre de combat Lanthanienne, et l’excitation était palpable. L’appareil ralluma ses propulseurs, et entamma la descente vers la planète.

La dense atmosphère tumultueuse de la planète, d’un brun orangé et chargée en substance toxique, donnait une triste impression de la planète aux explorateurs, rapidement dissipée par la merveille qui s’offrait à leurs yeux : au bord d’un océan, les ruines d’une vaste cité abandonnée s’étalaient jusqu’à l’horizon. Les explorateurs survolèrent pendant plusieurs dizaines de minutes ce qui jadis devaient être une grande métropole lanthanienne, avant de trouver une aire propice à un atterissage, sur une plage, afin de visiter de plus près cette merveille. La porte s’ouvrit, et les dix hommes en sortirent, masque à gaz sur le visage pour se protéger de l’étrange atmosphère empoisonné, se dirigeant vers le front de mer et la cité. Rapidement, ils se sentirent observés, ayant le sentiment que sur cette planète pourtant morte quelqu’un, ou du moins quelque chose, les observait. Prudent ils se partagèrent les quelques armes embarquées dans l’esquif, et retournèrent à leurs mission.

Après plusieurs heures de travail les dix hommes avaient exploré, scanné et cartographié une vaste zone, leurs missions avançait bien. En décryptant un plan ils découvrirent qu’à moins de quelques kilomètre se trouvait une universitée, mais le crépuscule qui arrivait leur fit remettre au lendemain cet opération. Ils prirent donc la direction du front de mer.

C’est tandis qu’ils se dirigeaient vers l’escalier qui donnait sur la plage qu’un bruit étrange et écoeurant leur parvint aux oreilles, ils se retournèrent, mais ne virent rien d’autre qu’une minuscule ombre se précipiter dans un batîment. Le zoologiste de l’expédition, stupéfait de la présence d’une créature vivante sur cette planète, réussit à convaincre les autres de l’accompagner à la poursuite de la chose. Ils pénètrèrent dans un vaste hall sombre, et réussirent à actionner un éclairage défectueux. Ils accompagnèrent le zoologiste qui suivaient les bruits lointains de l’animal pendant de longues minutes. Puis, excédé par le zèle du biologiste qui désirait continuer, ils décidèrent de le laisser se débrouiller seul. Plus amusé qu’énervé, le biologiste continua dans son coin. Ils approchaient de la sortie quand ils entendirent les brefs hurlements de leur compatriote. Les explorateurs se précipitèrent dans la structure, laissant le pilote seul dehors, avec l’instruction de préparer un départ immédiat. A peine s’était il retourné qu’il entendit les cris de ses compagnons, et quelques coups de feu. Il se mit à courir désespèrement vers le vaisseau, entendant quelque chose le poursuivre.

Puis le silence revint…

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Une petite mise en bouche, la suite est en cours d'écriture!

Deux jours plus tard, un nouvel appareil quittait le sub-espace dans le système. les rayons du soleil se reflétèrent sur les kilomètres d'acier du gigantesque navire, un cuirassé de classe CVF, la classe Garhios némésienne. Sur la passerelle exigüe, un homme d’âge mûr se tenait debout face aux baies vitrées qui formait la majeure partie des murs, observant en silence le vaste champ de ruine qui entourait la planète, avec une certaine inquiétude. Entendant un bourdonnement électrique derrière lui, il commença sans se retourner:

Serina, statut.

Via le système holographique de la table tactique, l’avatar bleuté d’une IA, une belle femme droite, lui répondit:

Sortie du sub-espace effectué sans encombres. Senseurs en service, propulsion subluminique en parfait état, aucun défaut nul part, systèmes opérationnels.

Bien. Activez les modules tactiques, et tout les systèmes d'armements.

Il y a un problème capitaine?

Je ne sais pas. Tout ce qui nous entoure, notre mission, tout est tellement… Etrange… Je veux que le Spirit of Fire soit sur le pied de guerre.

Aye aye sir.

L’IA disparut. Peu après, les pilotes activèrent prudemment les manettes de propulsion, et le garhios se diriga vers la planète, en direction du signal émanant de la balise de la vedette. Il régnait dans la passerelle une étrange atmopshère, silencieuse et angoissée, tandis que le navire se frayait un chemin parmi les lourdes épaves, avant de plonger dans l'atmosphère brunâtre du monde mort.

Quelque minute après, le Spirit of Fire se stabilisa au dessus de la cité en ruine, au bord de l’océan. Le silence était oppressant. Un marine, un grand homme aux cheveux court et aux allures de vétéran, portant l’insigne des Red Devils, entra à son tour sur la passerelle, et rejoignit l’officier. Stupéfait par le spectacle qui s’étalait face à lui, il resta quelques secondes à observer le paysage.

C'est... Si calme...

N'est-ce pas? Les senseurs de présence sont out.

L'officier lui fit signe de le rejoindre près de la table tactique, qui déployait une vue tridimensionelle du secteur, et des positions d'objectifs. Il s'éclaircit la voix, avant de commencer.

Comme vous le savez en ayant lu vos ordres de missions lieutenant Mendoza, vous avez pour but de découvrir ce qui est arrivé à notre équipe sur place. Aux dernières transmissions, ils s'étaient posé dans le secteurs, et entammaient les fouilles. Un de nos drone à retrouvé leur vaisseau sur une plage, à quelques kilomètres d'ici. Préparez votre compagnie, on vous droppe sur place dès que les scans sont...

L'IA apparut brusquement, l'air inquiet.

Capitaine Cutter! les scans sont... Etranges... Attendez. Même inquiétant.

Des informations défilèrent à une vitesse folle dans l'holoprojecteur, l'IA paraissait aux bord de l'affolement:

Serina? Que ce passe t'il?

Je... Mon Dieu. Ce n'est pas possible... Capitaine, vous n'allez pas aimer ça.

Avant que l’officier n’ai eu le temps de répondre, un grondement se fit entendre. Les deux hommes se tournèrent vers la baie vitrée, et virent l’océan s’ouvrir brusquement. Aussitôt l’assiette du navire varia brusquement, et le navire plonga vers le gouffre. Mendoza montra du doigt une douzaine de minuscules formes qui sortaient du gouffre, en direction du Spirit of Fire.

Capitaine, on a de la compagnie!

Les petites formes, des machines volante d’un mètre cinquante de long se mirent à tourner autour de la coque, la scannant avec un petit laser situé sous leurs deux bras mécaniques repliés. Dans la passerelle, qui commençait à pencher sérieusement malgré l’activation des réacteurs de contre poussée, le capitaine gardait un calme stoïque dans l’atmosphère agité de la pièce, donnant leurs instructions aux différent officiers de bord.

Activez les protocoles d’urgences! A vos postes! Serina, rappelez les équipes en partance à bord, maintenant.

Capitaine, je ne pourrais pas tenir la position une minute de plus…

Maintenant Serina! Hawkins, les radars de poursuites! Flores, transmettez l'énergies aux batteries DCA! Identifiez moi ça!

Uniformes furtifs! Les détecteurs n'arrivent pas à les verrouillez!

Les batteries ne répondent pas! IEM!

On perd de la puissance d'émission! Les senseurs lâchent!

Les moteurs sont à pleine poussée, on risque la surchauffe. Je dois lâcher.

Stoppez la contre poussée! Actionnez les répulseurs de secours! On suis le mouvement, en douceur!

Tandis que les derniers transports de troupes avaient fait machine arrière, et retournait dans les hangars du vaisseau, celui çi contina sa descente dans le gouffre, suivant la force qui l’attirait plutôt que de s’y opposer.

Une fois que le navire fut entièrement rentré, le gouffre se referma. Le silence regnait sur la passerelle, tandis que les vastes projecteur du CFV c’étaient actionnés. Toujours escorté des mystérieux petits robots, le navire se trouvait à l’intérieur même de la planète, au milieu d’un grand espace vide entre de gigantesques structures métalliques semblable à des piliers, sorte de compartimentation à grande échelle, d’une architecture proche de celles des épaves de navires lanthaniens. Le silence se fit sur la passerelle, tous regardant d'un air admiratif et inquiet l'étrange paysage. Peu à peu l'étrange force s'estompa, et les pilotes reprirent les commandes du navires. Mêlme l'IA n'en croyait pas ses yeux.

Nous sommes à l’intérieur de la planète. Impressionnant.

Wow... Ace, statut?

Le pilote pianota sur son clavier, et répondit:

Tout est OK, le Spirit est en parfait état.

Regardez les droïdes...

Deux des machines faisaient du surplace devant la baie principale, faisant signe au capitaine de les suivre. Ce dernier hésita, puis fit un vague signe d'acquiescement.

Les sentinelles robotiques guidèrent le vaisseau jusqu’au l’autre paroi de l’ossature, à une cinquantaine de kilomètre de là. Une gigantesque porte s’ouvrit, révélant un sas exigüe pour un cuirassé d’un tel tonnage dans lequel le navire s’engouffrit. Une fois à l’intérieur, la porte se referma derrière eux, tandis que face à eux, le bout du tunnel donnait sur un ciel bleu. Des petits défauts de gravité interne se firent ressentir, mais Serina les régla aussitôt

Alors là je ne comprend plus rien. Les paramètres gravitationnels sont en pleine variation... Stabilisation 0,96G, je suis perdue: la source est complètement différente.

Pilotes. Entamez la remontée.

Peu à peu, un soleil radieux et quelques nuages furent visible. L'équipage était abasourdi par le spectacle qui s'offrait à eux par le bout du puit, tout simplement spectaculaire.

Le navire jaillit au milieu d’une forêt montagneuse, et stopp à quelques centaines de mètres d'altitude. Cutter et Mendoza se tenaient à la baie vitrée, tout comme l’équipage de la passerelle, observant l’intérieur de la planète, creuse! La paroi interne était un monde, avec ses mers, ses continents, et de mystérieuses structures ponctuant le paysage, mais pas de trace de cités ou d’habitation. Au centre de la planète, un petit soleil brillait, donnant vie à ce paysage de science fiction.

C'est quoi ce merdier!?

j'aime assez bien l'histoire, petite question de curiosité, combien de tant tu as mis pour le faire ????

5 minutes par çi, 5 par là, un peu de réflexion dans le bus, un bout de papier pour les bonnes idées, le plus long c'est de rédiger!

sa c'est sur !!!