ambassade phoenix

HRP : La première règle du RP est de ne pas prendre le contrôle des personnages des autres, mais si tu insistes pour le faire, je peux le faire avec le tien...

Samuel Ertyo entra d'un pas vif dans le hall où un Dirigeant Zetran perdait son temps à invectiver des sous-secrétaires et autres petits personnels. Visiblement, le type prenait son pied à bramer ses griefs tous aussi ridicules et infondés à du personnel s'en foutant royalement. Il commençait à en avoir plein le dos de ces Zetrans arrivant en hurlant sans même avoir compris le pourquoi du comment, cela commençait à sérieusement le fatiguer. Lorsqu'il sembla que le Zetran eut enfin remarqué le diplomate, celui-ci s'avança vers lui pour le saluer, il n'était pas une bête, et on lui avait appris à dire bonjour en arrivant.

Bonjour, je me présente, Samuel Ertyo. il semblerait d'après vos hauts cris que vous me cherchiez, mais préfère vous prévenir tout de suite, premièrement, je n'ai pas l'habitude de recevoir dans un hall, je vous demande donc de me suivre jusqu'à un salon où nous pourrons au moins avoir l'élémentaire confort d'un canapé moelleux et de rafraichissements. Je ne sais pas pour vous, mais rester debout dans le hall en gueulant sur le commis qui voulait me conduire au salon, j'ai du mal à saisir. Deuxièmement, je vous prierais de cessez cet étalage d'arrogance déplacée et puérile, vous n'êtes pas dans une foire à bestiaux, la section commerciale est sur l'autre aile de la Station. M.Olivenza peut aussi venir s'il le souhaite.

Quelques instants plus tard, dans l'un des salons de réception, lorsque les Zetrans reçurent un verre dans la main, qui par un curieux miracle, semblèrent l'occuper suffisamment pour qu'ils se taisent quelques secondes, Samuel reprit la parole :

Bien, messieurs, maintenant que les invectives de charretiers ont cessé, je vais répondre rapidement aux plaintes dont vous avez joyeusement assaisonné le petit personnel. J'aimerai que pour une fois, les Zetrans de Varden écoutent ce qu'on leur dit, ce serait déjà un progrès dans la voie du dialogue que vous vous targuez de suivre, la larme à l’œil de fierté et la voix chevrotante de bonnes intentions.
Il semblerait que vos diplomates aient souvent les mots "supériorité" à la bouche, peut-être que ce mot flatte leurs petits egos, mais il serait interessant que lors des interactions à venir, ils arrêtent leurs numéros de noble fierté blessée par les OPU arrogants qui se croient supérieurs, c'est faux, nous n'avons jamais dit cela.

Par ailleurs, en parlant d'OPU, vous serez bien braves de nous considérer d'abord comme des Corporatistes, et ensuite comme des OPU.

Ensuite, vous conviendrez tous deux que lorsque l'on est invité, la plus élémentaire des courtoisies, le B.A-BA du savoir-vivre, la base de la vie de groupe, est de se plier aux règlements et coutumes de l'hôte. Nous avons un règlement que nous faisons respecter, les Ambassades sont réservées aux seuls membres de l'alliance concernée.

Quand à la fameuse éjection de M.Olivenza ici présent, que je qualifierais plutôt d'escorte vers la sortie de l'Ambassade, il ne s'agit que de l'application du règlement. Par ailleurs, M.Olivenza n'a même pas été touché par nos forces d'ordre, il serait donc interessant que vous arrêtiez de vous lamenter, monsieur. Vous avez enfreint le règlement, nous vous avons calmement reconduit à la sortie. De plus, nous avons passé outre vous insultes et menaces, que vous et votre compère avez apparemment réitéré. Mais là encore, ne pas insulter ou menacer un hôte est l'un des piliers du savoir-vivre.

Enfin, M.Olivenza, je vous conseille vivement de revoir le droit consulaire, en particulier les articles 4, 6, 9 et 21. Pour vous résumer en une phrase, l'accès à une ambassade doit de faire avec le consentement de l'accréditaire (ici, la Corporation), dans le cadre de sa législation. Nous sommes donc dans notre bon droit.

Samuel marqua une pause, se resservi un coup pour se désaltérer et laisser aux Zetrans le temps de digérer ce qu'il venait de dire. Après cette courte pause et un échange de regards solides, il reprit :

La prise de territoires par les forces OPU de Varden ne concerne pas la Corporation si celle-ci n'a pas engagé officiellement ses forces, nous vous prions de vous débrouiller avec les interessés. Toutefois, le Point de Controle en question est un territoire OPU, il est donc légal, puis que vous-même, M.Olivenza, brandissiez à l'instant la législation, que l'OPU reprenne les biens que vous avez volé. Vous avez une curieuse façon de brandir les lois quand cela vous arrange.

Je crois avoir fait le tour et avoir été relativement concis. Je me tiens à votre disposition pour toute autre réclamation.



HRP : C'est chiant quand on prend le perso des autres pas vrai ? Quitte à faire du RP, faisons-le bien. Je n'ai aucun grief particulier contre vous, mais la prochaine fois que quelqu'un utilise le perso de quelqu'un d'autre, je modère.
Olivenza : Evite de brandir des pseudos législations consulaires, premièrement, c'est faux (les articles cités sont ceux de la Convention de Vienne, tu peux aller vérifier) et deuxièmement, dans un RP de Science Fiction, les lois contemporaines n'ont aucun sens.

La stature d'Olivenza n'impressionna guère l'antédiluvien responsable de la sécurité, qui se contenta de fixer le zetran tandis qu'il retournait vaquer à ses occupations.

Y'a des coup d'pied au cul qui se perdent... L'officier se tourna vers le diplomate seldonien, et demanda simplement. Vous m'avez fait mander monsieur?